Comme tous ceux qui sont sensibles à la cause des habitants de la « cité des monts » je me réjouis de l’impact qu’a eu le rassemblement qu’ils ont organisé hier. Je m’en réjouis car c’est une cause juste.
Il aurait été inacceptable que des actes criminels mettant en danger des vies humaines, au surplus, celles de personnes âgées et fragiles, ne suscitent pas une réaction de condamnation publique. De nombreux habitants et riverains étaient présents et nous sommes venus nombreux les soutenir.
J’étais bien entendu présent en ma qualité d’élu Bastiais et président de la Communauté d’Agglomération de Bastia avec des personnalités de Gauche telles que Jean Sébastien de Casalta, José Martelli, Marie Claire Poggi, Jean Zuccarelli, Francis Riolacci et de nombreux militants et sympathisants du MCD et du PRG.
Je regrette que Corse-Matin, qui consacre aujourd’hui une page entière à cette manifestation, n’ait pas mentionné notre présence et les différentes prises de parole de condamnation et de soutien qui ont été les nôtres. Ce n’est manifestement pas un oubli car même la photo, dans son cadrage très serré des porte-parole du collectif, occulte tous les autres participants.
En revanche, le titre a choisi de donner la parole à la présidente de l’office public de l’Habitat qui, bien que concernée par la question, n’a pas pris la peine de se déplacer ou de se faire représenter. C’est bien regrettable pour une élue pourtant habituellement très active sur le terrain, mais il faut reconnaître que ce n’est pas la seule nationaliste qui a brillé par son absence. En effet, ni le Maire de Bastia, ni aucun autre responsable de la majorité municipale, n’était présent hier pour soutenir ces habitants en souffrance qui réclament à juste titre d’être protégés.
Car l’objet de ce rassemblement était bien de dénoncer la situation de danger dans laquelle ils se trouvent et les risques inacceptables auxquels ils sont exposés.
Il ne nous reste qu’à espérer que la justice fasse son oeuvre rapidement et leur permette de retrouver rapidement le calme et la sérénité à laquelle ils aspirent légitimement comme tous les autres citoyens de notre ville.